La Caisse nationale d’assurance-maladie a proposé, hier, aux syndicats de médecins libéraux la création d’un « contrat de santé publique » individuel pour chaque praticien. Le médecin devrait s’engager à respecter des bonnes pratiques alliant prévention (cancer du sein, risques cardio-vasculaires, interactions médicamenteuses) et maîtrise médicalisée (prescription dans le répertoire des génériques, respect des règles de remboursement des affections de longue durée).
En échange, il percevrait « une rémunération modulée en fonction de l’atteinte des objectifs individuels ».
Une telle réforme constituerait un changement profond de pratique, à l’instar des mécanismes qui se développent à l’étranger.