Robien doit maintenant annuler la sanction en suivant l’avis de la commission de recours du Conseil Supérieur de la Fonction Publique.
Rassemblement à 14 h rue Dunoir, devant la préfecture du Rhône.
Après les manœuvres de basse police de mercredi, un médecin psychiatrique a reconnu que l’état de santé mental de Roland ne nécessitait en aucun cas une hospitalisation en milieu psychiatrique. Roland est donc sorti de l’hôpital psychiatrique du Vinatier jeudi 14 février en milieu d’après-midi. Les manœuvres de l’administration (sur ordres de Gilles de Robien ?) ont donc échoué, Roland est en effet sain d’esprit, même si son état de santé général est très dégradé : il en sera en effet demain 16 février à son 54e jour de grève de la faim.
Le médiateur nommé mardi 13 février par Gilles de Robien devait rendre ses conclusions dans les meilleurs délais. Ni lui ni le ministre ne semblent prendre véritablement en considération la vie de Roland Veuillet.
Nous rappelons que Roland Veuillet et ses soutiens ne demandent rien d’autre qu’une véritable enquête administrative qui fasse la lumière sur son affaire, ainsi qu’un moratoire sur la sanction, en attendant les conclusions de cette enquête. Le refus de l’administration d’ouvrir cette enquête montre bien que l’Éducation Nationale a des choses à cacher.
Roland Veuillet est la cible d’attaques depuis qu’il a dénoncé, en tant qu’élu du personnel, un faux en écriture commis par son proviseur pour favoriser un partenariat entre le MEDEF et l’Éducation Nationale. Ces agissements ont été couverts par un recteur d’académie.
C’est donc pour protéger une hiérarchie aux agissements malfaisants, au nom de la raison d’État, que Roland Veuillet a été suspendu, muté d’office arbitrairement, qu’il a été interné en psychiatrie et qu’il est aujourd’hui menacé de radiation.
Nous dénonçons ces méthodes, tout comme la dispersion par la police, ce jour, du campement militant devant l’inspection académique de Marseille, et les pressions sur notre collègue Erwan Redon.
Ces manœuvres de basse police sont en train de créer un énorme scandale d’État : la mort d’un homme, fonctionnaire d’État, dont le seul « crime » est d’avoir dénoncé des magouilles.
Des mobilisations de soutien et des gestes de solidarité se multiplient, y compris parmi les lycéens (blocage du lycée Cocteau de Miramas).
la réponse apportée est toujours le mépris, il est pourtant plus qu’urgent que Robien suive l’avis du Conseil de la Fonction Publique du 25 janvier 2005, et qu’il annule l’injuste sanction dont a été victime Roland en 2003.
Dans le cas contraire Gilles de Robien pourrait devenir un assassin. Nous persistons à le tenir personnellement responsable de ce qui arrivera à la vie et à la santé de Roland.
Le comité de soutien à Roland Veuillet