6e journée d’étude de l’Association Cliniques Psychanalytique du vieillissement – 20 juin 2008

Ce qui fonde une clinique psychanalytique du Sujet âgé, à travers certaines figures de la faillite du langage, trouve sa logique et ses raisons dans le destin et l’expression que certaines atteintes pathologiques tardives en offrent, comme autant de modalités de cryptage des mobiles inconscients. En interrogeant le langage et sa supposée faillite, nous nous efforçons de capter, à sa surface et dans ses entrailles, dans ce qui y apparaît ou disparaît, les traces du jeu de l’inscription et de la désinscription des coordonnées du sujet. Celles-ci figurent, au moyen de la dialectique de la présence et de l’absence, les trous ou les trop de mémoire, le réel : à savoir celui dont Lacan nous dit « qu’il est ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire ». Comment repérer dans cette clinique, les effets du trauma et ses multiples présentations au cours de l’effondrement des structures langagières et des catégories de la pensée ? Sous quels travestissements les coordonnées subjectives de cette parole se montrent-elles ? Comment ces métamorphoses de la langue incitent-elles chacun à reconnaître au sujet évanescent, sa condition d’altérité et son inscription encore, dans le champ de la signification ? programme complet en document joint.

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