Disparitions programmées: toujours moins pour la protection sociale, la santé et l’hôpital public !
L’Hôpital Public subit depuis plusieurs années des attaques en règle :
– sous budgétisation chronique
– mise en place d’une tarification à l’activité totalement inadaptée à une grande partie des missions d’un service public
– application de techniques de néo management dont l’objectif est d’obtenir le maximum des soignants au moindre coût….
Les résultats de cette politique de santé sont sans appel : les conditions de travail se dégradent, la souffrance au travail n’est plus un mythe.
Dans un pays qui s’enrichit comme la France et qui vieillit, il est prévisible que les dépenses de santé augmentent. Le gouvernement a décidé de faire peser sur les soignants et les soignés ces dépenses, en affaiblissant l’Assurance Maladie par une crise sans précédent des recettes (exonération des salaires de cotisations sociales, chômage massif, non versement de C.S.G, transfert entre caisses très opaque…). Il favorise ainsi volontairement l’assurance privée.
Dans le même temps, la Générale de Santé qui regroupe 175 cliniques privées a versé un dividende de 420 millions d’euros à ses actionnaires pour la fin d’année 2007.
Pour ces raisons, le collectif nantais droit à la santé réunissant plus d’une vingtaine d’organisations associatives, syndicales et politiques afin de défendre la qualité de l’Hôpital Public, soutient les salariés nantais dans leur lutte contre les suppressions d’emploi et la dégradation des conditions de travail qui mènent inexorablement à des soins de moindre qualité. Il demeure attaché aux valeurs historiques de notre protection sociale où chacun cotise en fonction de ses revenus et reçoit en fonction de ses besoins en soins.
Nantes le 16 juillet 2008
Contact :
Michelle Hazebrouck : 06 73 30 99 21