Elle est préconçue.
Elle est fausse. Comme elle procède en apparence d’une logique élémentaire, du gros bon sens, elle est difficile à réfuter. Comme le fut l’idée que le soleil tourne autour de la terre ou que le monde fut créé en sept jours. A force de répéter des idées on finit par se convaincre qu’elles sont l’expression indéniable de la vérité. Pour le vieillissement et les dépenses de santé, ce n’est que récemment que quelques travaux sérieux (scientifiques) ont touché au sujet. Les documents joints apportent des preuves que le vieillissement de la population n’est pas un facteur détrerminant majeur de l’accroissement des dépenses de santé en France. Des travaux proches ont été réalisés aux Etats Unis par le United States Census Bureau et publiés en mars 2006. Il est probable que des travaux semblables furent conduits dans d’autres pays développés. Je ne les connais pas.
Mais il faut savoir que la réfutation d’une idée, aussi ancrée dans les esprits, est difficile, et il est aussi difficile d’obtenir les financements que de franchir la barrière de l’incrédulité. Dernier argument, il n’est pas le meilleur, mais il frappe. Si vous mettez en relation l’espérance de vie et les dépenses de santé pays par pays (développés ou en développement), il y a des disparités énormes qui iraient plutôt dans le sens inverse de l’idée simplette que les vieux sont un fardeau parce qu’ils sont plus malades et coûtent cher. Jean-Claude Salomon, Attac