Les deux journées de grève des praticiens hospitaliers lancées à l’initiative de l’INPH et de la CPH qui viennent de se terminer ont été très largement suivies avec un taux de participation inhabituel pour un corps professionnel naturellement réticent au recours à ce moyen.
Les pouvoirs publics qui sont jusque là restés sourds à leurs revendications doivent entendre que cette mobilisation démontre l’importance du malaise et de l’insatisfaction grandissants mais aussi la réactivité des praticiens hospitaliers et la détermination avec laquelle ils défendront à la fois leurs conditions de carrière, leur retraite et l’avenir de l’hôpital public à travers le projet de loi HPST.
L’INPH et la CPH attendent les réponses du ministère de la santé à leurs revendications et décideront dès le début de la semaine prochaine de la suite à donner à leur mouvement et des moyens d’action à mettre en place.