COMMUNIQUE COMMUN DU 2 MAI 2009

– Comité de liaison permanent des Syndicats de la Psychiatrie Publique

– Intersyndicale de Défense de la Psychiatrie Publique – Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (IDEPP-SPH)

– Union Syndicale de la Psychiatrie (USP)

Au nom des garanties des libertés, les psychiatres publics exigent une totale indépendance vis-à-vis des pouvoirs locaux

Le Comité de liaison des Syndicats de la Psychiatrie Publique qui rassemble l’ensemble des syndicats des psychiatres publics (IDEPP- SPH – USP) demande fermement le maintien des mesures spécifiques existantes pour les psychiatres avec nomination au niveau national ministériel.

Il est en effet légitime et indispensable au regard des garanties des libertés publiques et des droits fondamentaux des personnes privées de liberté, que les praticiens psychiatres demeurent indépendants des pouvoirs locaux en raison de leur rôle prépondérant dans la gestion des hospitalisations sans consentement et de l’organisation des conditions de vie des patients retenus à l’hôpital, tout particulièrement dans un contexte où s’accroît le malaise lié à la montée des préoccupations sécuritaires en psychiatrie et les pressions qui s’exercent déjà sur les praticiens.

Le comité de liaison permanent des syndicats de la psychiatrie publique exige que toute réforme de la gouvernance hospitalière garantisse le maintien de la nomination ministérielle des praticiens hospitaliers en psychiatrie et la nomination des chefs de service dans leur poste par le ministre après avis de la commission statutaire nationale informée des avis motivés des instances réglementaires locales et notamment de la CME.

Il demande au contrôleur général des lieux de privation de liberté, dans le cadre de ses compétences, d’intervenir en ce sens auprès du gouvernement.