Colloque d’Enfance et psy : Penser l’infanticide aujourd’hui, le 16 novembre 2009 à Paris

L’infanticide, qu’il intervienne dès la naissance ou dans les mois qui suivent nous interroge, psychiatres, psychanalystes, psychologues, gynéco obstétriciens, juristes, et tous les professionnels de l’enfance. Nous essaierons d’étudier les conditions de cette mise en acte. D’abord dans une dimension historique et anthropologique car l’infanticide a toujours existé depuis la nuit des temps dans diverses cultures de façon parfois rituelle. Dans nos sociétés contemporaines occidentales, où est possible la limitation des naissances par la contraception ou le recours à l’IVG, il prend une dimension pathologique et sociale : le déni de grossesse, la dépression, la négligence, sont des problématiques souvent retrouvées. L’infanticide contraint donc les psychiatres à revoir leur clinique, dans les lieux de soins, dans les lieux d’incarcération, dans leur travail d’expertise. Les magistrats, les avocats sont concernés par de tels faits. Comment procèdent-ils pour juger les personnes ou les défendre ? Devant ce qui déroute la pensée, fascine et terrifie, il importe de chercher à comprendre les conditions de la mise en acte de l’infanticide. Psychiatres, psychanalystes, psychologues travaillant en périnatalité, étudiant le maternel, la relation parent bébé, exposeront leurs travaux se référant à des mécanismes tels que l’emprise, le clivage, le déni, la phobie de la pensée, le passage à l’acte, ou à la dimension transgénérationnelle. Il apparaît probable qu’un tel acte réalise un sacrifi ce, la mort de l’enfant, représentant le sacrifi ce d’une partie de soi-même. Le processus pourrait être : je te tue puisque je ne peux vivre, d’ailleurs qui est cet enfant ? Inscriptions, renseignements
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