Dans « Tout est à nous » hebdomadaire du NPA : 200 à Lille pour la défense de Pierre Paresys et de la psychiatrie de service public, jeudi 21 janvier 2010

Le 15 janvier, à l’initiative de l’Union syndicale de la psychiatrie de Sud Santé sociaux, et des collectifs contre « les politiques de la peur » et « la nuit sécuritaire » prés de 200 professionnels de la psychiatrie se sont retrouvés à Lille. Ils étaient venus soutenir Pierre Parésys, psychiatre et syndicaliste à l’USP, non reconduit dans ses fonctions de chef de service par l’Agence régionale de l’hospitalisation. La cause de cette sanction ? Son opposition à la loi Bachelot et son refus de soumettre son éthique professionnelle aux politiques de la peur.

Dans la même logique, Pierre Delion, professeur de psychiatrie à Lille a été victime d’attaques diffamatoires.

Cette rencontre a été l’occasion d’un riche débat sur le thème « soins psychique et indépendance professionnelle » et d’une réflexion collective sur les conséquences pour la psychiatrie de service public du « management d’entreprise » (loi HPST) et des législations sécuritaires, ainsi que des moyens d’y résister.

Le NPA a soutenu cette initiative et appelle à poursuivre la mobilisation la plus unitaire pour le retrait de la loi Bachelot et de toutes les lois sécuritaires.

Communiqué du NPA. Soutien à Pierre Paresys.

lundi 11 janvier 2010

A l’occasion de la journée du 15 janvier « soins psychiques et indépendance professionnelle » à Lille, le NPA réaffirme son soutien au Docteur Pierre Paresys, non renouvelé dans ses fonctions de chef de Service à l’Etablissement Public de Santé Mental des Flandres (Lille) par l’Agence Régionale de l’Hospitalisation.

Cette sanction est clairement un acte de répression contre un psychiatre et un syndicaliste, défendant une éthique professionnelle contre les dérives imposées à la psychiatrie publique par la politique de l’ « hôpital entreprise » (dont le dernier avatar est la loi Bachelot ) et par les politiques sécuritaires qui réduisent la psychiatrie publique à un outil de contrôle social et de répression.

La campagne diffamatoire menée contre le Professeur Pierre Delion s’inscrit dans la même logique.

Derrière la sanction qui frappe Pierre Paresys, c’est l’indépendance de chaque professionnel de santé qui est visée.

En application de la loi Bachelot, le soin est désormais mis au service de la gestion comptable : quiconque s’y oppose peut être réprimé ; il en est de même pour tout professionnel de la psychiatrie ou travailleur social refusant de s’inscrire dans la logique de délation, de contrôle social et d’enfermement

Le NPA y voit une raison supplémentaire de poursuivre la mobilisation la plus unitaire pour le retrait de la loi Bachelot et de toutes les lois sécuritaires.