Le Parisien se penche sur un « dossier explosif ». Le journal indique en effet qu’« un travailleur indépendant a engagé une action pénale afin que la justice enquête sur le monopole de la Sécurité sociale ».
Le quotidien explique que « François Sautai a porté plainte auprès du procureur de la République de Paris pour «discrimination» contre l’actuel directeur de la Sécu. [Il] dénonce le fait qu’on lui refuse de pouvoir s’affilier à un autre régime que celui de la Sécu. Or le plaignant affirme que des directives européennes de 1992 transposées dans le droit français ont abrogé le monopole de la Sécu ».
Le Parisien observe que « l’enjeu de cette affaire intéresse des millions d’assurés sociaux. […] Malgré les directives européennes qu’ils invoquent, beaucoup d’«évadés de la Sécu» font l’objet de poursuites et de condamnations par les tribunaux spécialisés ».
Les Echos indique de son côté que « le plan d’économies de l’assurance-maladie pour 2011 est en train de prendre forme. […] La CNAM recense [dans un rapport] de nouvelles pistes pour contenir la progression des dépenses. Le gouvernement s’en inspirera pour préparer la loi de financement de la Sécurité sociale ».
« L’exercice sera particulièrement difficile, car Nicolas Sarkozy a fixé un objectif de progression des dépenses limité à 2,9% en 2011, un chiffre jamais atteint depuis plus de 10 ans », note le quotidien.
Le journal relève que la CNAM « propose de s’attaquer aux «disparités» des pratiques et des parcours de soins afin de faire disparaître les «rentes» et les «inefficiences d’organisation». […] Le rapport recense aussi des disparités géographiques dans le recours à la chirurgie, aux transports sanitaires ou encore dans la durée et la fréquence des arrêts de travail. Pour les prescriptions de médicaments, le rapport chiffre d’importantes disparités persistantes entre médecins ».
Les Echos remarque enfin que la CNAM souhaite « réduire les tarifs facturés par les professionnels de santé à l’assurance-maladie pour certains actes, qui sont plus élevés qu’à l’étranger. […] L’assurance-maladie demande aussi qu’on évalue les résultats du dépistage massif du cancer de la prostate ».