PARIS, 10 novembre 2010 (APM) – L’Intersyndicale des psychiatres publics (IPP) a écrit mardi à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, pour lui faire part de son inquiétude après les déclarations de la direction générale de l’offre de soins (DGOS) sur l’application de la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) à la psychiatrie.

Une responsable de la DGOS a estimé, le 4 novembre, lors de la journée de l’Association des établissements participant au service public de santé mentale (Adesm), que « l’esprit » de la loi HPST entraînait des regroupements de plusieurs secteurs en pôles et que des réorganisations internes entraîneraient la fin du versement de certaines primes à certains psychiatres hospitaliers (cf dépêche APM HMNK4003).

Dans sa lettre, dont APM a eu copie, l’IPP estime que les propos tenus sont « extrêmement préoccupants pour le corps professionnel des psychiatres des hôpitaux et pour l’organisation de la psychiatrie en général ».

L’organisation en pôles souhaitée par « la majorité de la profession (…) selon le principe d’un pôle égale un secteur » a été « battue en brèche » et « le système indemnitaire et les primes que la profession avait obtenus ont été remis en cause ».

« Ces faits nous inquiètent au plus haut point et vont à l’encontre, à la fois de toutes les lois sur la psychiatrie publique et de tous les accords et négociations que nous avions menés avec les divers ministères », poursuit l’intersyndicale.

« Ils sont contraires à la bonne marche de nos hôpitaux et à la sérénité dans la profession ».

L’IPP demande à la ministre de « rassurer » les psychiatres hospitaliers sur ces points.

hm/ab/APM polsan
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HMNKA005 10/11/2010 17:04 ACTU