Le collectif national contre les franchises a réclamé vendredi à Paris une protection sociale où « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » et l’abrogation de la loi « hôpital patients santé et territoires » (HPST).
Ce collectif a également organisé vendredi matin des rassemblements à Toulouse, où une quarantaine de personnes ont manifesté devant l’Agence régionale de santé (ARS), et à Bordeaux.
Le collectif, créé en 2007 et rassemblant des associations de malades et de défense des hôpitaux publics, des mutuelles, des syndicats et des partis de gauche, a présenté une plate-forme réclamant une protection sociale basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».
Il réclame notamment la suppression de tous les restes à charge, la prise en charge de la dépendance dans le cadre de la sécurité sociale, un système public de santé sur tout le territoire doté de moyens suffisants pour répondre aux besoins de la population et s’appuyant sur des hôpitaux et maternités de proximité.
Il refuse tout transfert de prestations de l’assurance-maladie vers les complémentaires, les exonérations de la part patronale des cotisations sociales, la taxation des indemnités des accidentés du travail, les suppressions d’emplois hospitaliers, les fermetures d’activités et de services, le démantèlement de la psychiatrie publique et son « instrumentalisation sécuritaire », et que l’hôpital soit géré comme une entreprise.
« On ne peut pas gérer la santé comme une usine, à flux tendus », a notamment affirmé Jean-Marie Sala, secrétaire général de la Fédération Sud-Santé, lors d’une conférence de presse du collectif.
Pour satisfaire toutes ses revendications, le collectif exige « l’abrogation de la loi HPST », conclut le texte.
PARIS, 19 nov 2010 (AFP)