En écho à la manifestation de Paris devant le Sénat, ce 10 mai à LiLLE , le rassemblement de 16 heures à 18h Place de la République A LILLE face à la Préfecture a permis à une centaine de personne d’exprimer leur opposition projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet d’une prise en charge psychiatrique » qui élude la question de la qualité des soins et vise essentiellement au contrôle social, transformant les soignants en auxiliaires de police. Se sont ainsi regroupé un échantillon représentatif des équipes pluri-professionnelle et plus généralement de citoyens . Les aumoniers des EPSM de la régions , des travailleurs sociaux , des infirmiers , des psychologues, des psychiatres , des représentants de la LDH, de partis politiques , des usagers ont pris place successivement dans la cage qui symbolise l’évolution sécuritaire de la psychiatrie, et plus généralement la politique sécuritaire qui par la désignation de boucs émissaires laisse la population croire que c’est toujours l’autre qui sera contrôlé, stigmatisé , encagé… La présence de nombreux jeunes professionnels notamment des psychiatres en formation et un encouragement pour les mobilisations futures. La « CAGEAUZAUTRES » dont ce fût la 3e participation à une manifestation, et la banderole « NON À LA POLITIQUE DE LA PEUR » n’ont pas manqué de susciter l’intérêt des passants. Une délégation associant la LDH (Annick Battalan), le PG (Ayrault Laurent), Sud Santé Sociaux (Vladimir Nieddu ), le SPH (Salomé Éric), l’USP (Pierre Paresys) a été reçue en préfecture ; cette réunion a été l’occasion de formuler un certains nombres de revendication à transmettre au gouvernement, aux représentants de l’état et aux élus ; différents communiqués ont été remis ainsi qu’un texte réalisé pour l’occasion au nom de l’USP et de Sud Santé Sociaux destinés aux deux préfets de département et au directeur de l’ARS. Pierre Paresys – Union Syndicale de la Psychiatrie

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