Communiqué du 15 avril 2012 : Internements arbitraires
L’affaire de plusieurs internements arbitraires dans le Gard appelle de notre part les commentaires suivants :
– L’exaltation dans l’expression des convictions n’est pas, en soi, signe de maladie mentale.
– Certaines situations brutalement insupportables sont susceptibles de provoquer une juste ire de militants impliqués, voire de simples citoyens.
– Le refus de soin n’est pas non plus, en soi, signe de maladie mentale.
– Certaines interactions institutionnelles sont susceptibles d’entraîner un enchaînement de décisions, dont chacune peut paraître légitime, mais aboutissant à un arbitraire majeur.