2 décembre 2008 : le meurtre commis par un malade mental en fugue sert de prétexte au grand renfermement sécuritaire de la psychiatrie que nous subissons aujourd’hui ;
30 juillet 2010 : après un autre homicide est déclarée la « guerre aux délinquants », dont le volet préventif devient également l’affaire de la « science » des comportements ;
31 janvier 2012 : inauguration du laboratoire Clinatec, où s’expérimentent de nouvelles neurotechnologies susceptibles de « tracer » voire de « traiter » les malades, les déviants sinon tout un chacun…
Grenoble, ville symbole, côté morne plaine : le scientisme prédictif au service d’un contrôle social renforcé, doit-il être la réponse au défi politique et sanitaire posé par les populations en difficulté psychologique et socio-économique ? Ville printanière, côté montagne : c’est un tout autre discours que nous avons à ériger aujourd’hui ! Créer des pratiques de soin ouvertes, humbles et solidaires pour mettre à bas la violence sécuritaire, l’omniscience dogmatique et la loi perverse du marché…
Ce sommet est-il si difficile à gravir ? Lieu du congrès : Université Pierre Mendès-France
Grenoble II, IUT 2
2 place Doyen Gosse
38031 Grenoble Cedex PROGRAMME Vendredi 22 mars – 9 heures à 12 heures
• rapport d’activité
• rapport moral
• rapport de trésorerie – 14 heures à 17 heures
Pratiques de solidarité : thérapie communautaire et centres de santé. 20 h 00 Projection-débat : « Un monde sans humains ? » documentaire de Philippe Borrel
en présence du réalisateur Samedi 23 mars – 9 heures à 12 heures
Le principe sécurité en psychiatrie, avec le Syndicat de la Magistrature, la LDH et le Syndicat des Avocats de France. – 14 heures à 17 heures
La puce à l’oreille : traçabilité des données de santé, avec plusieurs intervenants. Dimanche 24 mars 10 heures à 13 heures
Vote des motions plaquette et bulletin d’inscription en document joint