Secret médical et prison, encore mis à mal
L’Union Syndicale de la Psychiatrie soutien l’Association des Professionnels de Santé Exerçant en Prison (APSEP) et l’Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire (ASPMP) à propos de leur communiqué du 13 février 2015 sur « les dérives informatiques en milieu pénitentiaire », à l’occasion de la généralisation du logiciel GENESIS (communiqué).
Le respect du droit au secret médical des patients détenus ne doit pas être remis une nouvelle fois en question.
Les professionnels de santé intervenant en milieu pénitentiaire n’ont pas à renseigner un logiciel en commun avec l’administration pénitentiaire, ce que rappellent d’ailleurs aussi bien le contrôleur général des lieux de privation de liberté que le Conseil national de l’Ordre des médecins.
Docteur Claire Gekiere
Membre du bureau de l’USP