Après avoir pris connaissance des motifs de l’appel à la grève diffusé par l’ISNI, le CIH tient à apporter son soutien aux internes.
Leur mobilisation illustre le caractère transversal du mouvement actuel pour « sauver l’hôpital public ».
A la suite de la longue grève des personnels des Urgences, le mouvement impulsé par le CIH implique toutes les catégories professionnelles médicales et non médicales ainsi que les usagers.
Les étudiants et les jeunes professionnels y ont toute leur place, car c’est leur avenir qui est en jeu.
En dehors des revendications légitimes en lien avec le statut d’un praticien en formation, l’ISNI se prononce clairement pour des mesures budgétaires à la mesure de la gravité et de l’urgence de la situation, allant bien au-delà des mesures annoncées le 20 novembre. Le manque de lits et de personnels constitue désormais un risque sanitaire qu’on ne peut plus ignorer, Ce risque affecte aussi la formation, la qualité du travail et des conditions de travail des jeunes médecins.
Par ce mouvement de grève, les internes signifient leur engagement pour la défense du service public hospitalier et leur volonté de participer à sa rénovation. Ils s’inquiètent des conséquences qu’une absence de plan d’urgence financé à la hauteur des besoins ferait porter sur la qualité de leur formation et sur leurs conditions de travail aujourd’hui fortement dégradées.
Le CIH se félicite de l’appel conjoint de tous les organisations, collectifs et syndicats à la grande manifestation du 17 décembre pour obtenir l’ouverture de véritables négociations.
Le CIH se réjouit de la venue, qui s’annonce massive, d’internes de toute la France pour la manifestation du 17 à Paris.