Rappel de la loi d’Adeline Hazan, Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté : Les libertés fondamentales et les droits fondamentaux des personnes hospitalisées ne doivent en aucun cas être sacrifié sur l’autel de l’hygiénisme
Pendant cette période de pandémie Covid-19, dans certains établissements, le confinement sanitaire a pu se confondre avec l’isolement psychiatrique. La différence entre les deux étant la fermeture de la porte à clé. Or enfermer à clé des personnes psychiatrisés constitue un isolement psychiatrique encadré par une loi.
Dans le courrier ci-joint, datant de mai 2020, Adeline Hazan, Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté, rappelle la loi car des logiques d’enfermements psychiatriques sans contrôle ont pu surgir, sans contrôle, sous prétexte de confinement.
Les libertés fondamentales et les droits fondamentaux des personnes hospitalisées ne doivent en aucun cas être sacrifié sur l’autel de l’hygiénisme.