Faut-il s’inquiéter de cette grève ou considérer que l’alerte est donnée et donne la mesure des déséquilibres croissants entre le service public et le privé lucratif ?
Qui appelle à la grève, les patrons, les actionnaires, les 6 groupes qui détiennent 70 % des établissements ?
C’est sans doute parce que la vie est dure côté privé lucratif que la destruction du service public s’organise par ponction de ses forces vives notamment médicales.
Toujours plus d’exigence de rentabilité et des contraintes sans communes mesures avec le public qui doit répondre aux besoins de toute la population.
Comment l’État et la Sécurité sociale ont pu laisser se constituer une telle menace par de grands groupes financiers ?
Il est plus que temps d’inverser la vapeur et d’accueillir tous ceux qui le souhaite en rétablissant le service public partout et pour tous.
La santé n’est pas une marchandise et il est temps en plafonner les revenus sans confondre l’exercice libéral et la financiarisation galopante.
La Sécurité sociale nous appartient et doit pouvoir organiser une réponse pour tous sans reste à charge.
L’État et notamment le ministère des Finances doit cesser d’en organiser la faillite au profit du chacun pour soi.
Dans l’urgence, l’USP demande la réquisition, par les préfectures notamment, des médecins pour assurer les urgences.
Dr Pierre PARESYS, Vice-président de l’USP
Dr Charles Olivier PONS, Président de l’USP
Dr Pascal BOISSEL, Vice-président de l’USP
Dr Philippe GASSER, Vice-président de l’USP