Le 30 novembre 1943, plusieurs centaines de malades et invalides, victimes de guerre, étaient raflées dans les 18 hôpitaux d’Athènes par les nazis et leurs collaborateurs hellènes pour être emprisonnés dans des conditions inhumaines ou, pour la plupart, être sommairement exécutés. La barbarie nazie et l’administration grecque justifièrent la sauvagerie de cet acte sous le prétexte de « faire de la place aux vrais malades »…
Le ventre de la bête immonde étant plus que jamais fécond en ces temps où l’exclusion et la discrimination font souvent figure de « raison d’État », l’Union Syndicale de la Psychiatrie s’associe à la commémoration de cette tragédie organisée le 9 décembre prochain à l’hôpital ELPIS d’Athènes par l’Association Panhellénique des Personnes Handicapées « Tolérance Zéro aux discriminations ».
Charles Olivier PONS, président
Philippe GASSER, membre du Conseil national